En 1952, Edgar Morin intègre le CNRS, où il fait ses premières recherches et études en sociologie du cinéma, et entre à l'Institut de filmologie à la Sorbonne. Dix ans plus tard, il écrit le journal de tournage du film qu'il coréalise avec Jean Rouch, Chronique d'un été. Entre ces deux dates, il publie dans différentes revues académiques ou critiques une quarantaine d'articles, tous consacrés au cinéma. Ces textes - pour la plupart introuvables aujourd'hui - s'ajoutent à deux études cinématographiques inédites sur l'étranger et la mort pour composer une étonnante constellation. Le cinéma d'Edgar Morin est un media révélateur de l'Homme et de la société. Dans ses articles incisifs et prospectifs, il analyse - comme le fait Roland Barthes à la même période - les mythologies du monde contemporain. En tension entre technique et magie, art et industrie, standardisation et créativité, individus et communautés, sa théorie filmique fait du spectateur le socle mouvant d'une expérience concrète du temps et de l'histoire. Cet ouvrage s'attache aux quêtes sensibles d'Edgar Morin. Après L'Homme et la mort et avant La Méthode, le cinéma est pour lui un champ d'investigation qui interroge le "comment" de la vie, un cinéma-essai, un art de la complexité.
Edgar Morin est directeur de recherche émérite au CNRS. Depuis ses premiers écrits, il sait que tous les problèmes importants sont transdisciplinaires. Monique Peyrière,chercheuse,associée au Centre Edgar Morin/IIAC/EHESS/ CNRS et au master Image et société/CPN de l'université d'Evry-Val-d'Essonne. Chiara Simonigh, professeure en esthétique du cinéma à l'université de Turin.
CINEMA CONTRE SPECTACLELa sainte alliance du spectacle et de la marchandise s'est réalisée. D'un pôle, d'un tropique à l'autre, le capital a trouvé l'arme absolue de sa domination : les images et les sons mêlés. Jamais dans l'histoire autant de machines n'avaient donné à autant d'hommes autant d'images et de sons à voir et à entendre. L'aliénation dévoilée par Marx n'est plus seulement ce qui dore la pilule amère de la misère, l'opium du peuple ; elle va au-delà du service rendu au capital. Elle se sert elle-même. Les spectacles, les images et les sons nous occupent dans le but de nous faire aimer l'aliénation en tant que telle. Le spectacle ne se contente pas de servir la marchandise. Il en est devenu la forme suprême. Se battre contre cette domination, c'est mener un combat vital pour sauver et tenir quelque chose de la dimension humaine de l'homme. Cette lutte doit se faire contre les formes mêmes que le spectacle met en oeuvre pour dominer. Il nous revient, spectateurs, cinéastes, de défaire maille à maille cette domination, de la trouer de hors- champ, l'ébrécher d'intervalles. Cinéma contre spectacle ? Mais c'est le cinéma qui, dans son histoire, a construit un spectateur capable de voir et d'entendre les limites du voir et de l'entendre ! Un spectateur critique. Cette dimension critique était en jeu dans les six articles parus sous le titre " Technique et idéologie " dans les Cahiers du cinéma (1971-1972). Ils sont repris ici, pour la première fois depuis ces années cruciales, dans la deuxième partie de l'ouvrage.1,050/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2312270150005
VOITURES STARS - PRESENTEES PAR MOVIE CARS CENTRALEn mettant la lumière sur douze voitures parmi les plus légendaires de la collection Movie Cars Central, ce livre permet à chacun de nous de se mettre au volant de ces stars sur quatre roues. Qui n’a jamais rêvé de parler avec K-2000, de fuir les dinosaures au volant de la Jeep Wrangler, de remonter le temps à bord de la Dolorean ou de parcourir les rues étroites de Gotham-City dans la Batmobile ? Grâce à une campagne photo exceptionnelle découvrez les détails de ces bolides qui ont fait la renommée de films et de séries devenues cultes de Magnum aux Fast & Furious.
La collection Movie Cars Centrale de Franck Galiègue est la plus importante d’Europe. Elle compte plusieurs dizaines de voitures qui sont exposées dans un musée, le Pop Central, situé non loin de Paris.2,200/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2312270150004
HALLYUWOOD. LE CINEMA COREENParasite, Mademoiselle, Burning… autant de films qui, du fait de leur succès international, ont mis la lumière sur la production cinématographique coréenne et son incroyable diversité. Depuis ses prémices, quand des extraits filmés étaient diffusés lors de spectacles, au début du XXe siècle, jusqu’à l’engouement qu’il connaît aujourd’hui, le cinéma coréen a traversé des crises et des périodes de créativité superbes. S’inspirant d’ailleurs, inventant des genres et créant des esthétiques qui lui sont propres il est l’un des plus inventifs du monde. Cette monographie exceptionnelle propose une plongée dans l’histoire de la Corée et de son septième art, donnant des clefs pour la comprendre, et des envies de salles obscures.2,200/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2312270150003
LES COMEDIES ROMANTIQUESD'Audrey Hepburn et Gregory Peck à Renée Zellweger et Colin Firth, en passant par Julia Roberts et Hugh Grant dans Coup de foudre à Notting Hill, les comédies romantiques sont depuis des décennies un parfait miroir de nos moeurs, désirs et fantasmes amoureux. Parfois prévisibles, elles sont pourtant plébiscitées, et souvent culte. Depuis l'invention du genre dans les années trente, en passant par la révolution Quand Harry rencontre Sally et cet orgasme simulé en plein restaurant, les comédies romantiques poursuivent leur chemin sur ce même mode : renverser les clichés et les détourner. Marianne Levy les passe au peigne fin et revisite l'univers symbolique de plus de 100 films culte à travers neuf temps essentiels d'un scénario de comédie romantique, du premier regard au happy ending. Retour en extraits sur la longévité de ce genre et les codes qui font son succès. 1,650/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2312270150002