De l'Atlantique à l'Euphrate et de la mer du Nord au Nil, la civilisation romaine a diffusé ses modèles : villes, monuments, inscriptions, sculptures, fresques, mosaïques, monnaies, citoyenneté, institutions civiques, droit, culture lettrée, spectacles. Durant des siècles, elle concerna des dizaines de peuples et des millions de personnes. Après sa disparition, le rêve impérial, le droit romain, la culture antique et le christianisme comme religion d'État furent, pour un millénaire, les références de l'Europe byzantine ou occidentale. Cet ouvrage montre comment la civilisation romaine, fondée sur les relations entre le pouvoir romain et les cités locales, s'est formée, s'est étendue, puis, selon les cas, comment elle a disparu ou s'est transformée.
Hervé Inglebert est professeur en histoire romaine à l'Université de Paris X - Nanterre depuis 2001. Il a été membre junior de l'Institut Universitaire de France. Pierre Gros est professeur d'archéologie et de civilisation romaines à l'Université d'Aix-en-Provence depuis 1976. Il a été responsable de la mission française de l'Unesco à Carthage et participe aux fouilles du Palatin à Rome. Il est membre senior de l'Institut Universitaire de France. Galles Sauron est professeur d'archéologie romaine à l'Université de Paris IV - Sorbonne depuis 2003. Il enseigne également à l'École normale supérieure.
QUAND CES CHOSES COMMENCERONTCes entretiens avec Michel Treguer montrent à quel point les évènements qui secouent la planète confortent les thèses de René Girard. Sans doute peut-on compter sur les doigts de la main les " intuitions " comme celles de René Girard qui, en un siècle, déchirent et restructurent le ciel des idées. Pour l'auteur de La violence et le sacré, un même mécanisme, les mêmes valeurs ou les mêmes pièges sont à l'œuvre dans la naissance des religions, le triomphe du communisme, le règne de l'" humanitaire " : le mimétisme. Ces entretiens avec Michel Treguer – admirateur et critique de l'œuvre de son interlocuteur –montrent à quel point les évènements qui secouent la planète confortent les thèses de René Girard. Les " choses " ont-elles vraiment commencé ?440/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2403001903750
TOUT SUR LE HARCELEMENT ! TOME II - SOUMETTRE OU DEMETTRECette somme en deux tomes étudie la conscience et l'intention chez le harceleur, distingue la perversion et la paranoïa dans les types de harcèlement et enfin, offre des outils de résilience pour retrouver une sécurité intérieure, sortir de l'aliénation et du traumatisme.1,210/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2403001903744
LA FABRIQUE DE NOS SERVITUDESDans nos sociétés de contrôle, l’information est le moyen privilégié de surveiller, de normaliser et de donner des ordres. Les informations, molécules de la vie sociale, deviennent les sujets de l’existence, les véritables cibles des pouvoirs politiques et économiques. Avec le langage numérique, les subjectivités se trouvent enserrées dans un filet de normes de plus en plus denses et contraignantes. Les idéologies scientifiques viennent souvent légitimer ce « naturalisme économique » transformant le citoyen en sujet neuro-économique et son éducation en fuselage de ses compétences en vue des compétitions à venir.550/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2401001883042
LA VIOLENCE ET LE SACRE« Comment les cultures archaïques se protégeaient-elles des rivalités mimétiques ? C’est pour répondre à cette question que j’ai écrit La violence et le sacré », explique René Girard. Dans cet essai audacieux et percutant, il met l’accent sur le rôle de la « violence fondatrice » et sur celui de la « victime émissaire » pour expliquer les premières institutions culturelles et sociales. Une vaste culture ethnologique et des références incontestables permettent à l’auteur de construire une théorie nouvelle du sacré, et de donner une interprétation convaincante de nombreux thèmes mythiques et rituels (la fête, les jumeaux, les frères ennemis, l’inceste, le masque, etc.) dont la signification profonde n’apparaît ici avec tant d’évidence que parce qu’ils sont étudiés, pour la première fois, dans leur unité. Enfin, le plus grand mérite de René Girard est peut-être dans la clarté et dans l’élégance de son exposé. Libéré de toutes les obscurités tenant aux jargons initiatiques, voici un livre d’une grande importance scientifique qui est aussi une magnifique œuvre littéraire.
René Girard a notamment publié dans la collection « Pluriel » Mensonge romantique et vérité romanesque, Les Origines de la culture et Celui par qui le scandale arrive.570/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2401001883032