Les concepts majeurs de la psychanalyse sont aujourd'hui
connus du grand public, mais les résistances inhérentes à la pratique de la
psychanalyse les ont souvent abâtardis ou même détournés de leurs sens. D'où le
parti pris de ce livre de revenir à la source : les textes mêmes de Freud et de
Lacan. Les mythes, la littérature, la sculpture, la peinture, la biographie des
artistes seront souvent invoqués par Freud et Lacan pour démontrer que certains
concepts émanant de la clinique trouvent un éclairage nouveau à se confronter à
ceux de l'art. Le livre se présente en dix chapitres qui regroupent chacun
plusieurs extraits de textes autour de thèmes : le plaisir, l'angoisse, etc.
Commentaire de l'auteur
le 23 septembre 1999
LA DEDICACE DE L'AUTEUR
La théorie de Sigmund Freud, en explorant les productions de la vie psychique, a
été confrontée aux énigmes proposées par les oeuvres artistiques. Dans "De l'art
et de la psychanalyse", publié comme un manuel de l'étudiant en art, je propose
un parcours qui explore ce corpus théorique freudien. Pour éclairer les textes
qui se rapportent directement ou indirectement à cette question, j'ai donné au
lecteur d'autres textes de Freud qui présentent des notions de base :
l'inconscient, le désir, l'imaginaire, le jeu des symboles, la pulsion, le désir
de voir, de regarder et de montrer. Freud a effectué deux types de recherche .
(1) 1900-1914, c'est la quête du sens des oeuvres qui occupe Freud jusqu'à ce
qu'il bute sur une limite : à certains échoit un don artistique que la
psychanalyse n'explique pas. (2) 1914-1936 : Freud choisit alors de se placer en
spectateur et s'interroge sur la nature des émois produits par la confrontation
avec les oeuvres d'art. J'ai également sélectionné quelques extraits de textes
de Jacques Lacan où celui-ci expose sa théorie de la pulsion scopique et du réel
des objets "élevés à une dignité Autre". Claude This
QUAND CES CHOSES COMMENCERONTCes entretiens avec Michel Treguer montrent à quel point les évènements qui secouent la planète confortent les thèses de René Girard. Sans doute peut-on compter sur les doigts de la main les " intuitions " comme celles de René Girard qui, en un siècle, déchirent et restructurent le ciel des idées. Pour l'auteur de La violence et le sacré, un même mécanisme, les mêmes valeurs ou les mêmes pièges sont à l'œuvre dans la naissance des religions, le triomphe du communisme, le règne de l'" humanitaire " : le mimétisme. Ces entretiens avec Michel Treguer – admirateur et critique de l'œuvre de son interlocuteur –montrent à quel point les évènements qui secouent la planète confortent les thèses de René Girard. Les " choses " ont-elles vraiment commencé ?440/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2403001903750
TOUT SUR LE HARCELEMENT ! TOME II - SOUMETTRE OU DEMETTRECette somme en deux tomes étudie la conscience et l'intention chez le harceleur, distingue la perversion et la paranoïa dans les types de harcèlement et enfin, offre des outils de résilience pour retrouver une sécurité intérieure, sortir de l'aliénation et du traumatisme.1,210/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2403001903744
LA FABRIQUE DE NOS SERVITUDESDans nos sociétés de contrôle, l’information est le moyen privilégié de surveiller, de normaliser et de donner des ordres. Les informations, molécules de la vie sociale, deviennent les sujets de l’existence, les véritables cibles des pouvoirs politiques et économiques. Avec le langage numérique, les subjectivités se trouvent enserrées dans un filet de normes de plus en plus denses et contraignantes. Les idéologies scientifiques viennent souvent légitimer ce « naturalisme économique » transformant le citoyen en sujet neuro-économique et son éducation en fuselage de ses compétences en vue des compétitions à venir.550/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2401001883042
LA VIOLENCE ET LE SACRE« Comment les cultures archaïques se protégeaient-elles des rivalités mimétiques ? C’est pour répondre à cette question que j’ai écrit La violence et le sacré », explique René Girard. Dans cet essai audacieux et percutant, il met l’accent sur le rôle de la « violence fondatrice » et sur celui de la « victime émissaire » pour expliquer les premières institutions culturelles et sociales. Une vaste culture ethnologique et des références incontestables permettent à l’auteur de construire une théorie nouvelle du sacré, et de donner une interprétation convaincante de nombreux thèmes mythiques et rituels (la fête, les jumeaux, les frères ennemis, l’inceste, le masque, etc.) dont la signification profonde n’apparaît ici avec tant d’évidence que parce qu’ils sont étudiés, pour la première fois, dans leur unité. Enfin, le plus grand mérite de René Girard est peut-être dans la clarté et dans l’élégance de son exposé. Libéré de toutes les obscurités tenant aux jargons initiatiques, voici un livre d’une grande importance scientifique qui est aussi une magnifique œuvre littéraire.
René Girard a notamment publié dans la collection « Pluriel » Mensonge romantique et vérité romanesque, Les Origines de la culture et Celui par qui le scandale arrive.570/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2401001883032