Etude sur le tournant des relations entre Nietzsche
et Wagner, dédiée à Gustave Mahler. Max Graf, auteur, musicologue et critique
musical viennois, a aussi été un collaborateur de Freud. Son analyse
psychologique montre les personnages wagnériens marqués par le nihilisme de
Schopenhauer, dont Nietzsche refuse, après Bayreuth, les conséquences
artistiques et politiques. Pour autant Max Graf ne rejette pas la musique
wagnérienne. Trente ans avant le nazisme, il délimite les enjeux de ce débat
essentiel, et, se tournant vers Freud, entreprend de dégager avec lui les traits
du héros moderne.
Commentaire de l'auteur
le 06 mars 2000
LA DEDICACE DU TRADUCTEUR
Lorsque j'ai lu ce texte en langue allemande, j'ai immédiatement été surpris par
l'actualité de ses résonances. Pourtant, il avait été rédigé par Max Graf un
siècle plus tôt. Celle qui allait devenir sa première femme et la mère de son
fils Herbert Graf (l'enfant dont Freud a parlé dans le "Cas de phobie" sous le
nom de "petit Hans") était alors sur le divan de Freud. Elle parlait à Max Graf
de son analyse. La sensibilité artistique que Max Graf repérait dans ces récits
agirent sur lui à la façon d'un ferment. Il demanda à rencontrer Freud. Un an
après, Freud le sollicita en retour de participer à la première école de
psychanalyse qu'il était alors en train de former. Ainsi, l'inventeur de la
psychanalyse, le déchiffreur des rêves, a été intéressé par l'apport et la
collaboration d'un critique musical nietzschéen. Voilà qui bouscule bien des
idées reçues. Dans ce livre, Max Graf explique pourquoi, tout en partageant les
critiques de F.Nietzsche à l'égard de Richard Wagner, il ne le suit pas dans son
rejet de la musique wagnérienne. Qu'est-ce qui avait bien pu intéresser Freud
dans cette problématique ? Quelle ouverture offrait en retour le travail de
Freud à un fervent admirateur de Nietzsche ? Répondre à ces questions fait
partie des motifs qui m'ont amené à traduire avec Marc Dorner, et à présenter,
"Le cas Nietzsche-Wagner". François Dachet
QUAND CES CHOSES COMMENCERONTCes entretiens avec Michel Treguer montrent à quel point les évènements qui secouent la planète confortent les thèses de René Girard. Sans doute peut-on compter sur les doigts de la main les " intuitions " comme celles de René Girard qui, en un siècle, déchirent et restructurent le ciel des idées. Pour l'auteur de La violence et le sacré, un même mécanisme, les mêmes valeurs ou les mêmes pièges sont à l'œuvre dans la naissance des religions, le triomphe du communisme, le règne de l'" humanitaire " : le mimétisme. Ces entretiens avec Michel Treguer – admirateur et critique de l'œuvre de son interlocuteur –montrent à quel point les évènements qui secouent la planète confortent les thèses de René Girard. Les " choses " ont-elles vraiment commencé ?440/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2403001903750
TOUT SUR LE HARCELEMENT ! TOME II - SOUMETTRE OU DEMETTRECette somme en deux tomes étudie la conscience et l'intention chez le harceleur, distingue la perversion et la paranoïa dans les types de harcèlement et enfin, offre des outils de résilience pour retrouver une sécurité intérieure, sortir de l'aliénation et du traumatisme.1,210/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2403001903744
LA FABRIQUE DE NOS SERVITUDESDans nos sociétés de contrôle, l’information est le moyen privilégié de surveiller, de normaliser et de donner des ordres. Les informations, molécules de la vie sociale, deviennent les sujets de l’existence, les véritables cibles des pouvoirs politiques et économiques. Avec le langage numérique, les subjectivités se trouvent enserrées dans un filet de normes de plus en plus denses et contraignantes. Les idéologies scientifiques viennent souvent légitimer ce « naturalisme économique » transformant le citoyen en sujet neuro-économique et son éducation en fuselage de ses compétences en vue des compétitions à venir.550/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2401001883042
LA VIOLENCE ET LE SACRE« Comment les cultures archaïques se protégeaient-elles des rivalités mimétiques ? C’est pour répondre à cette question que j’ai écrit La violence et le sacré », explique René Girard. Dans cet essai audacieux et percutant, il met l’accent sur le rôle de la « violence fondatrice » et sur celui de la « victime émissaire » pour expliquer les premières institutions culturelles et sociales. Une vaste culture ethnologique et des références incontestables permettent à l’auteur de construire une théorie nouvelle du sacré, et de donner une interprétation convaincante de nombreux thèmes mythiques et rituels (la fête, les jumeaux, les frères ennemis, l’inceste, le masque, etc.) dont la signification profonde n’apparaît ici avec tant d’évidence que parce qu’ils sont étudiés, pour la première fois, dans leur unité. Enfin, le plus grand mérite de René Girard est peut-être dans la clarté et dans l’élégance de son exposé. Libéré de toutes les obscurités tenant aux jargons initiatiques, voici un livre d’une grande importance scientifique qui est aussi une magnifique œuvre littéraire.
René Girard a notamment publié dans la collection « Pluriel » Mensonge romantique et vérité romanesque, Les Origines de la culture et Celui par qui le scandale arrive.570/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2401001883032