La civilisation occidentale comme toutes les civilisations n'a cessé de s'interroger sur ses origines, sur ce qui la constitue, sur ce qui la modifie, sur la différence des sexes... Qu'est-ce qu'un homme, qu'est-ce qu'une femme ? Freud puis Lacan, et d'autres, ont tenté de répondre à ces questions en bâtissant un considérable corpus théorique en utilisant les données scientifiques et sociales qu'ils ont puisé dans leur époque, mais aussi en s'engageant subjectivement comme sujets de leurs propres énonciations. Ils ont construit un modèle de normalité pour La famille... et à leur suite la majorité des disciples ont continué à diffuser ces thèses. Des faits culturels viennent aujourd'hui réinterroger certains concepts. La psychanalyse peut-elle continuer à répondre aux tourments et aux questions de l'humain, avec un corpus qui s'est figé, qui refuse bien souvent l'histoire ? Une critique épistémologie de la psychanalyse est-elle possible ? Comment tient la différence des sexes au regard des nouvelles définitions des genres ? La logique phallique liée au pouvoir familialiste patriarcal du XIXe siècle est-elle le pivot fondateur du parlêtre ? Comment le pouvoir s'articule t-il avec le phallus comme seul medium de la transmission ? L'interdit de l'inceste est-il universel ? Est-il si sûr que le nom-du-père détienne et lui seul le pouvoir d'engendrement et d'entrée dans le symbolique ? Toute la subjectivité tourne-t-elle autour du sexuel, de la norme mâle, dite normale ? Qu'y a-t-il derrière la naturalisation du culturel, voire sa biologisation ? Quelle place pour la famille qui change ?. N'existe-t-il qu'un seul mythe générateur du seul vrai sujet avec lequel tous les autres arrangements imaginaires devraient être lus comme pathologiques ?... Autant de questions retravaillées avec des concepts de la psychanalyse mais également avec des références historiques, anthropologiques et sociologiques.
Elisabeth Godart psychologue psychanalyste à Marseille et Jean-Pierre Benard, docteur en médecine, psychanalyste à Aix-en-Provence ont été pendant de nombreuses années des membres de cercles et associations analytiques dans les champs freudiens et lacaniens à Marseille, Nice et Paris.
QUAND CES CHOSES COMMENCERONTCes entretiens avec Michel Treguer montrent à quel point les évènements qui secouent la planète confortent les thèses de René Girard. Sans doute peut-on compter sur les doigts de la main les " intuitions " comme celles de René Girard qui, en un siècle, déchirent et restructurent le ciel des idées. Pour l'auteur de La violence et le sacré, un même mécanisme, les mêmes valeurs ou les mêmes pièges sont à l'œuvre dans la naissance des religions, le triomphe du communisme, le règne de l'" humanitaire " : le mimétisme. Ces entretiens avec Michel Treguer – admirateur et critique de l'œuvre de son interlocuteur –montrent à quel point les évènements qui secouent la planète confortent les thèses de René Girard. Les " choses " ont-elles vraiment commencé ?440/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2403001903750
TOUT SUR LE HARCELEMENT ! TOME II - SOUMETTRE OU DEMETTRECette somme en deux tomes étudie la conscience et l'intention chez le harceleur, distingue la perversion et la paranoïa dans les types de harcèlement et enfin, offre des outils de résilience pour retrouver une sécurité intérieure, sortir de l'aliénation et du traumatisme.1,210/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2403001903744
LA FABRIQUE DE NOS SERVITUDESDans nos sociétés de contrôle, l’information est le moyen privilégié de surveiller, de normaliser et de donner des ordres. Les informations, molécules de la vie sociale, deviennent les sujets de l’existence, les véritables cibles des pouvoirs politiques et économiques. Avec le langage numérique, les subjectivités se trouvent enserrées dans un filet de normes de plus en plus denses et contraignantes. Les idéologies scientifiques viennent souvent légitimer ce « naturalisme économique » transformant le citoyen en sujet neuro-économique et son éducation en fuselage de ses compétences en vue des compétitions à venir.550/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2401001883042
LA VIOLENCE ET LE SACRE« Comment les cultures archaïques se protégeaient-elles des rivalités mimétiques ? C’est pour répondre à cette question que j’ai écrit La violence et le sacré », explique René Girard. Dans cet essai audacieux et percutant, il met l’accent sur le rôle de la « violence fondatrice » et sur celui de la « victime émissaire » pour expliquer les premières institutions culturelles et sociales. Une vaste culture ethnologique et des références incontestables permettent à l’auteur de construire une théorie nouvelle du sacré, et de donner une interprétation convaincante de nombreux thèmes mythiques et rituels (la fête, les jumeaux, les frères ennemis, l’inceste, le masque, etc.) dont la signification profonde n’apparaît ici avec tant d’évidence que parce qu’ils sont étudiés, pour la première fois, dans leur unité. Enfin, le plus grand mérite de René Girard est peut-être dans la clarté et dans l’élégance de son exposé. Libéré de toutes les obscurités tenant aux jargons initiatiques, voici un livre d’une grande importance scientifique qui est aussi une magnifique œuvre littéraire.
René Girard a notamment publié dans la collection « Pluriel » Mensonge romantique et vérité romanesque, Les Origines de la culture et Celui par qui le scandale arrive.570/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2401001883032