Quel est donc ce souvenir insaisissable et lointain qui flotte dans la tête de Jacominus, au réveil de la sieste ? Au soir de sa vie, installé dans son jardin, il sait juste qu'il s'agit d'une chose formidable. Il se plonge alors dans son passé. De souvenir en souvenir, aidé par son ami de toujours, Policarpe, qui l'interpelle et l'encourage, il remonte peu à peu le temps. Et ce ne sera pas une, mais cinq choses formidables, toutes également précieuses, qu'il va ainsi retrouver et savourer avec son ami. Jusqu'à l'ultime, la plus ancienne et la mieux cachée... le secret de son amitié avec Policarpe, du temps où ils étaient enfants. Que l'on ferme les yeux, bercé par la voix de Rébecca Dautremer interprétant son propre texte au son d'une création musicale originale, ou que l'on contemple fasciné la peinture des souvenirs enfuis de Jacominus, voici une dimension supplémentaire à l'oeuvre de cette artiste virtuose, jamais en reste d'une nouvelle idée pour nous emporter toujours plus loin.
« Un excellent roman à la beauté tragique qui surprend jusqu’à la dernière page. » Booklist
Benjamin d’une fratrie de sept enfants, Chen Tienhong a dû quitter son village natal de Yongjing pour vivre librement son homosexualité. Alors qu’il est installé à Berlin, sa relation avec un homme violent le conduit à passer plusieurs années en prison. À sa sortie, il décide de rentrer chez lui et d’élucider un mystère qui plane depuis son enfance. Arrivé le jour de la fête des Fantômes, où les vivants accueillent et célèbrent les défunts, Tienhong lui-même se sent comme un spectre errant dans un lieu qu’il reconnaît à peine.
À travers les voix des vivants et des morts, Kevin Chen dresse un magnifique portrait d’une famille dysfonctionnelle au cœur de la campagne taïwanaise, et signe un roman sensuel, dérangeant et profondément actuel.
Traduit du chinois (Taïwan) par Emmanuelle Péchenart.
Kevin Chen est né à Yongjing et a débuté sa carrière artistique en tant qu’acteur. Il vit aujourd’hui à Berlin et a publié plusieurs romans, des essais et des recueils de nouvelles. Il est lauréat, entre autres, du Grand Prix de littérature taïwanaise.1,270/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2308213040002
L'ILE DE SILICIUM (荒潮)《荒潮 L'île de Silicium》 陳楸帆 de Qiufan Chen (Auteur), Gwennaël Gaffric (Traduction) 在即將到來的未來,世界上充斥著電子製品。 電子義肢技術快速發展,金屬成了人類身體的一部分,但在科技發展的反面,同時存在一個滿是垃圾與不堪的土地──矽嶼,位在中國東南沿海,那裡是全世界最大的電子廢棄物處理中心。 外國環保團體來到這裡,宣稱能改變矽嶼的生態環境,卻沒料到被稱為「垃圾人」的居民早已對貧困與垃圾日常感到麻木,巨大的財富也牢牢把持在當地三大宗族之手,幾乎沒有改變的突破口。 此時一名在夾縫中求取生存的底層少女,邂逅了替環團與宗族斡旋的返鄉青年,三方勢力在這座垃圾之城意外掀起一段顛覆社會階級與資本主義的風暴。 充滿真實與陰謀的近代未來,滿載垃圾與陰暗的廢棄之地──人類與金屬、生態與經濟,激烈的碰撞中是否能找到第三種解方?
Un roman d'anticipation offrant la vision réaliste d’une calamité environnementale dans la Chine de demain. Lancement de la nouvelle collection Rivages/imaginaire avec ce premier roman chinois. Un roman phénomène publié dans quatorze territoires. Un roman écologiste inspiré par la décharge de Guiyu en Chine, où se trouve le plus grand centre de recyclage de déchets électroniques du monde, une zone que les Nations unies ont qualifiée de « calamité environnementale ». Un roman d’anticipation qui combine le réalisme avec l’allégorie pour présenter l’hybridité des humains et des machines. Traduit par Ken Liu vers l’anglais et Gwennaël Gaffric vers le français, qui ont tous deux fait connaître Liu Cixin en Occident. Chen Qiufan est l’auteur d’une trentaine de nouvelles et d’un roman.1,270/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2303001763147
Les mangas taiwanais sont recommandés par le Comité de Sélection Asie-ACBD (Association des Critiques et journalistes de Bande Dessinée) !!
《送葬協奏曲》和《獅子藏匿的書屋》入圍了法國漫畫評論家協會(ACBD)2023年的推薦閱讀書單
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À la recherche de ses rêves, Lin Chu-sheng quitte l'université et la maison et commence à travailler pour un directeur de pompes funèbres. Bien qu'elle doive travailler avec les morts, la plupart de son temps est passé à faire face aux émotions de ceux qui sont encore vivants : un père incapable d'accepter le suicide de son fils, les familles d'un bigame ne se rencontrant qu'après décès, une mère qui ne veut pas laisser partir un enfant... Lin est témoin de toute la gamme des expériences humaines et réfléchit sur sa propre famille et sa vie. Ceci est une histoire à propos des émotions qui se cachent sous les détails difficiles d'un enterrement, raconté du point de vue d'un nouvel employé.
Comment combler le fossé apparemment infranchissable séparant la science (chargée de comprendre la nature) et la politique (chargée de régler la vie sociale), séparation dont les conséquences- affaires du sang, de l'amiante, de la vache folle... - deviennent de plus en plus catastrophiques ? L'écologie politique a prétendu apporter une réponse à ce défi. Mais, après de fracassants débuts, elle peine à renouveler la vie publique... Dans ce livre qui fait suite à Nous n'avons jamais été modernes (La Découverte, 1991), Bruno Latour propose une nouvelle façon de considérer l'écologie politique. La nature a toujours constitué l'une des deux moitiés de la vie publique, celle qui rassemble le monde commun que nous partageons tous, l'autre moitié formant ce qu'on appelle la politique, c'est-à-dire le jeu des intérêts et des passions. D'un côté ce qui nous unit, la nature, de l'autre ce qui nous divise, la politique. Et c'est pourquoi il est faux de prétendre que le souci de la nature caractériserait l'écologie politique : car à cause des controverses scientifiques qu'elle suscite, à cause de l'incertitude sur les valeurs qu'elle provoque, elle oblige à abandonner la nature comme mode d'organisation publique. La question devient donc: comment penser enfin la politique sans la nature ? Pour Bruno Latour, la solution repose sur une profonde redéfinition à la fois de l'activité scientifique (à réintégrer dans le jeu normal de la société) et de l'activité politique (comprise comme l'élaboration progressive d'un monde commun). Ce sont les conditions et les contraintes de telles redéfinitions qu'il explore avec une grande rigueur dans cet essai novateur. "" Le chantier de reconstruction du politique à partir de la critique écologique n'est encore qu'ouvert et la solution de Latour appelle raffinement et discussion. Mais l'ouvrage fera date. Il est vivement conseillé aux humains de le lire. Du moins à ceux qui veulent parler aux ""vaches folles"" et aux ouragans tropicaux.°"" Le Monde des livres. _x000d_ " ZF000057
Bientôt, nous ne mangerons plus de viande. Nous cesserons définitivement de tuer des êtres vivants - 60 milliards d'animaux chaque année - pour nous nourrir.D'abord parce que notre planète nous l'ordonne : en 2050 nous serons près de 10 milliards, et nos ressources en terres et en eau seront insuffisantes pour que le régime carné continue à progresser.Mais au-delà des raisons économiques et écologiques, le passage au végétarisme va faire partie d'une nouvelle phase de notre évolution. _x000d_
La science nous prouve en effet un peu plus chaque jour que, contrairement à ce que nous avons longtemps prétendu, les animaux que nous exploitons sont des êtres sensibles, intelligents et sociaux. Dès lors, avons-nous encore le droit de les manger ? Le développement de l'éthique animale nous oblige aujourd'hui à reconsidérer nos devoirs vis-à-vis des autres espèces.Aymeric Caron a mené l'enquête pour décrire, avec verve et humour, tous les aspects de notre étrange rapport à la viande. _x000d_
Pourquoi les chats et les chiens ont-ils un palace qui leur est dédié au Canada alors qu'en Chine ils peuvent finir au fond d'une casserole ? Pourquoi avons-nous choisi de manger en priorité des cochons, des poulets et des boufs ? Comment ces animaux de consommation sont-ils produits ? Pourquoi Bill Clinton, Carl Lewis et Bryan Adams ont-ils décidé d'arrêter la viande ? Les végétariens vivent-ils vraiment plus longtemps que les carnivores ? Comment peut-on remplacer les protéines animales ?Lui-même végétarien depuis plus de vingt ans, Aymeric Caron nous fait partager son expérience. _x000d_
Se gardant de tout prosélytisme et refusant les catéchismes de tout bord, il nous explique de manière limpide pourquoi, un jour, la viande disparaîtra.Aymeric Caron est journaliste. Il a été grand reporter, a travaillé à Canal + et Europe 1. Depuis septembre 2012, il fait partie de l'équipe d'On n'est pas couché, animée par Laurent Ruquier sur France 2. "
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