L'équipe du journal Charlie Hebdo a suivi toute la période de crise du coronavirus pour rendre compte de cette situation inédite en temps réel, en analysant la façon dont elle a été vécue et gérée par les pouvoirs en place.
Ce magazine regroupe une sélection d'articles (enquêtes, portraits, entretiens, etc.) et de dessins publiés sur le site de Charlie Hebdo durant ces dernières semaines, pour permettre au lecteur de réfléchir a posteriori sur cette période.
Parmi les rédacteurs, on retrouve des textes de Yann Diener, Laure Daussy, Inna Shevchenko, Antonio Fischetti, Riss, et d'autres encore.
Agrémenté d'illustrations de Coco, Riss, Juin, Foolz, Félix, Juin, Alice ou encore Salch, ce magazine s'articule en six parties, comprenant une préface de Gérard Biard.
De la situation précédent le confinement jusqu'au déconfinement (comme l'illustre Félix dans sa série Le Journal d'une pandémie), en traitant la crise de l'hôpital et la gestion des pouvoirs en place face à une crise sanitaire comme économique, ce magazine fait le bilan (sous un angle humoristique et journalistique) d'une situation jusque-là inédite.
CAHIER DU CINEMA N 805 - JANVIER 2024Pour bien commencer l’année, les Cahiers invitent leurs lecteurs à se projeter en 2024 avec les films que la rédaction attend avec le plus de curiosité. Entretiens, photos et documents inédits fournis par les cinéastes présentent ces sorties à venir. Et cela dans le même numéro où l’on dévoile le top de nos lecteurs et lectrices, une façon de faire bilan avant de se projeter dans l’avenir, mais aussi de montrer notre reconnaissance à votre fidélité.
La revue pense aussi le présent brûlant, par le prisme du cinéma : la guerre en cours à Gaza, mise en perspective à travers quelques titres essentiels avec lesquels le cinéma a pu apporter un temps de réflexion, un article sur les films qui s’y tournent en ce moment, et deux entretiens sans fard avec le diplomate et penseur Elias Sanbar et le cinéaste Avi Mograbi.
Le Cahier critique du mois, ouvert sur l’excellent film de Todd Haynes May December, qui donne à ce numéro son image de couverture (l’actrice Natalie Portman), s’intéresse aussi au polémique La Zone d’intérêt de Jonathan Glazer (enrichi d’un entretien avec son sound designer), ainsi qu’aux nouveaux films de Sofia Coppola et Wang Bing. Il fait également la part belle aux découvertes et « sorties de route » que sont La Grâce, L’Homme d’argile ou Mambar Pierrette. Finalement, on vous propose un point de vue discordant sur le par ailleurs célébré Pauvres créatures de Yórgos Lánthimos.
2024 commence en voyage aussi en ce qui concerne les reprises ou l’édition en DVD de films plus anciens : le maître du film de sabre japonais Kenji Misumi, l’infatigable documentariste libanaise Jocelyne Saab, ou le Burkinabé Idrissa Ouedraogo – une attention au cinéma erronément dit « de patrimoine », mais vivant et vibrant, que vient compléter la rubrique « Cinéma retrouvé » consacrée à Roberto Rossellini et à ses rapports complexes avec la notion de réalisme.
Enfin, les Cahiers poursuivent leur conversation de fond avec ceux qui font le cinéma : le chef opérateur américain Ed Lachman, collaborateur historique de Todd Haynes, entre autres, revient sur son travail et ses influences, notamment photographiques, dans l’entretien illustré de la rubrique « Au travail ».440/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2401001882112