En 1986, à l'initiative de Catherine Dolto et de Caroline Eliacheff, Françoise Dolto accorde à Jean-Pierre Winter un long entretien filmé et destiné aux archives que le producteur Marin Karmitz voulait constituer pour garder les traces des enseignements majeurs de la seconde moitié du XXe siècle. C'est une version transcrite à partir du film qui est proposée ici. Le malentendu créé autour de l'enseignement de Françoise Dolto par sa médiatisation rend nécessaire de revenir aux origines de sa vocation, à ses maîtres, à ceux dont elle a tant appris, les enfants, et aux rapports entre son travail clinique et sa théorie. Françoise Dolto répond ici aux questions que soulèvent ses élaborations (l'image inconsciente du corps, les castrations symboligènes, la psychose infantile, le statut métaphysique du sujet, etc.), mais aussi ses prises de position (l'enfant maltraité confronté à ses tortionnaires, la Shoah). Ainsi peut-on refaire le parcours d'une enfant compassionnelle devenue une psychanalyste de renom, en passant par une femme avant tout médecin mais intensément préoccupée par la portée métapsychologique et éthique de sa pratique freudienne. Aujourd'hui encore, les difficultés qu'elle a rencontrées à l'écoute de l'inconscient de ses patients, bébés, enfants et adultes, ne nous apparaissent pas résolues mais les voies qu'elle ouvre restent toujours subversives tant pour le grand public que pour ses collègues psychanalystes. Cet entretien peut être lu comme une contribution à une relecture attentive d'une œuvre théorique et clinique de la plus haute importance, qui reste à découvrir. Jean-Pierre Winter est psychanalyste, et l'auteur de plusieurs ouvrages parmi lesquels Les Errants de la chair, études sur l'hystérie masculine (Calmann-Lévy, 1998 ; Petite Bibliothèque Payot, 2001) et Choisir la psychanalyse (EDLM, 2001).
TOUT SUR LE HARCELEMENT ! TOME II - SOUMETTRE OU DEMETTRECette somme en deux tomes étudie la conscience et l'intention chez le harceleur, distingue la perversion et la paranoïa dans les types de harcèlement et enfin, offre des outils de résilience pour retrouver une sécurité intérieure, sortir de l'aliénation et du traumatisme.1,210/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2403001903744
LA FABRIQUE DE NOS SERVITUDESDans nos sociétés de contrôle, l’information est le moyen privilégié de surveiller, de normaliser et de donner des ordres. Les informations, molécules de la vie sociale, deviennent les sujets de l’existence, les véritables cibles des pouvoirs politiques et économiques. Avec le langage numérique, les subjectivités se trouvent enserrées dans un filet de normes de plus en plus denses et contraignantes. Les idéologies scientifiques viennent souvent légitimer ce « naturalisme économique » transformant le citoyen en sujet neuro-économique et son éducation en fuselage de ses compétences en vue des compétitions à venir.550/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2401001883042
ET SI L'EFFONDREMENT AVAIT DEJA EU LIEU - L'ETRANGE DEFAITE DE NOS CROYANCESLes croyances, les catégories de jugement et les manières de penser le monde et l’humain qui ont fondé et inspiré les sociétés therm o-industrielles se sont effondrées. Nos malheurs actuels, – pandémie, crise climatique, crises sociales et psychiques –, attestent tels des symptômes de notre impréparation culturelle, sociale et civilisationnelle. Notre sol s’est dérobé, nos fondations s’effondrent, comment alors penser l’avenir ? Parce qu’un livre n’est jamais clos, mais toujours dans le mouvement du monde, « Et si l’effondrement avait déjà eu lieu » est précédé d’une nouvelle préface inédite de l’auteur. Ce Poche + accompagnera la parution de la nouveauté du même auteur : « La fabrique des servitudes »490/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2401001883016
LE TALENT EST UNE FICTION - DECONSTRUIRE LES MYTHES DE LA REUSSITE ET DU MERITESi le talent comme capacité innée ne repose sur aucune réalité scientifique, il nous est difficile de renoncer à cette fiction. Pourtant, invoquer un ingrédient magique pour expliquer que certains échouent quand d’autres réussissent a des conséquences sociales terribles, creusant les inégalités. À partir des dernières données de la recherche et en s’appuyant sur des figures de la culture populaire, Samah Karaki, docteure en neurosciences, déconstruit la fiction du talent et explore les mythes qui sous-tendent notre rapport à la réussite et au mérite, mettant au jour les multiples facteurs — sociaux, culturels ou individuels — qui permettent de développer des compétences hors du commun. Sans nier l’influence de l’hérédité sur les aptitudes, elle ne prétend pas non plus que tout le monde est capable de tout, mais invite à renoncer à la course à la performance. Dans un monde obsédé par le résultat et la distinction, Le talent est une fiction est une réflexion sur le modèle de société auquel nous aspirons et, au-delà, une ode aux réalisations collectives, à la liberté et au plaisir.1,100/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2312271920006