FUKUSHIMA, 10 ANS APRES. SOCIOLOGIE D'UN DESASTRE NUCLEAIRE
FUKUSHIMA, 10 ANS APRES. SOCIOLOGIE D'UN DESASTRE NUCLEAIRE
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2103001393292
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9782735127184
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Le 11 mars 2011 à 14h46, au large des côtes de l'île japonaise de Honshu, un séisme de magnitude 9, 1 provoque un tsunami atteignant par endroit plus de 30 mètres de hauteur. A l'Est du Japon, 54 des 174 villes côtières sont englouties par la vague, ainsi que la centrale nucléaire de Fukushima Dai ichi... Trois des six réacteurs de la centrale fusionnent alors, entraînant un désastre nucléaire sans précédent. Plus de 160 000 personnes sont évacuées du département en quelques semaines et se sont trouvées sans logement. Cécile Asanuma-Brice, résidente permanente au Japon dans le cadre de ses recherches en sociologie urbaine au CNRS, était présente au moment des faits. Par la suite, la codirection d'un laboratoire de recherches sur les suites de la catastrophe de Fukushima lui a donné une place de choix pour suivre la gestion politique de ce désastre nucléaire. Dans cet ouvrage, elle analyse les différentes dimensions de la catastrophe, notamment au travers de témoignages qu'elle a recueilli en japonais auprès des résidents (réfugiés ou non), du directeur de la centrale nucléaire de Fukushima, Masao Yoshida, et du Premier ministre, Naoto Kan, tous deux en poste au moment des faits. Leurs récits dissonants interrogent les modalités de gestion de l'ignorance et du droit à savoir. Dans des circonstances qui mettent en jeu la vie de millions de personnes, qui régit l'accès à des informations de santé publique vitales ? Qui peut décider de la non-évacuation d'une ville sinistrée ou du relogement des populations dans une ville radioactive ? L'ouvrage est une mémoire vive, archives inédites d'un désastre, mais aussi, une analyse scientifique des politiques de relogement des réfugiés, des enjeux des mesures de radioactivité et du suivi psychologique des populations traumatisées. Autant de questionnements pour comprendre, ne pas laisser faire et surtout ne pas refaire.
CECI EST MON SANGDepuis des millénaires, les femmes perdent un peu de sang chaque mois, de la puberté à la ménopause. Le phénomène reste pourtant largement inexpliqué et, aujourd'hui encore, méconnu. L'heure est-elle venue de changer les règles ? La révolution menstruelle, en tout cas, est en marche. Et ce sera probablement la première au monde à être à la fois sanglante et pacifique. Avoir ses " ourses ", ses " ragnagnas ", ses " coquelicots " ou " l'Armée rouge dans sa culotte "... : quelle que soit la façon dont on l'appelle, ce phénomène naturel qui consiste, pour les femmes, à perdre un peu de sang tous les mois (sans en mourir !) reste un tabou dans toutes les sociétés. Pour en finir avec cette injustice, Élise Thiébaut nous propose d'explorer les dessous des règles de manière à la fois documentée, pédagogique et pleine d'humour : à partir de son histoire personnelle, elle nous fait découvrir les secrets de l'ovocyte kamikaze et de la mayonnaise, l'histoire étonnante des protections périodiques (ainsi que leurs dangers ou plaisirs), les usages étranges que les religions ont parfois fait du sang menstruel... Et bien d'autres choses encore sur ce fluide, qui, selon les dernières avancées de la science, pourrait bien être un élixir de jouvence ou d'immortalité. Alors, l'heure est-elle venue de changer les règles ? La révolution menstruelle, en tout cas, est en marche. Et ce sera probablement la première au monde à être à la fois sanglante et pacifique.610/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2401291950001
PAROLES DE DETENUSUn jour, une heure, leur vie a basculé. En prison, ils sont entrés dans un autre monde, où plus rien n'a tout à fait le même sens. Ces détenus, à la fois si loin et si proches de nous, disent leur désespoir, leur besoin de dignité, leurs passions, et cette force de vivre, malgré tout. Deux ans après Paroles de poilus, les auditeurs de Radio France ont à nouveau répondu à l'appel qui leur avait été lancé, et qui cherchait cette fois à réunir les paroles de ceux qui sont privés de liberté. Plus de deux mille textes sont parvenus à Radio France. De nombreuses associations ont également apporté leur concours, l'Association des visiteurs de prison, le Courrier de Bovet, l'Observatoire international des prisons, au bénéfice duquel une partie des droits d'auteur est reversée.1,270/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2401001884352
POURQUOI LA DEMOCRATIE A BESOIN DE LA RELIGIONPartout en Europe, et indépendamment des scandales qui les traversent, les Églises chrétiennes font face à des difficultés majeures et voient de plus en plus de fidèles déserter leurs rangs. On pourrait sans doute s'en réjouir. Après tout, la religion peut être perçue comme une force obscurantiste et réactionnaire, voire archaïque, un obstacle dressé face aux choix rationnels et aux élans émancipateurs de la modernité. Le célèbre sociologue Hartmut Rosa, lui, suggère une tout autre analyse et s'inquiète des effets de cette crise : que se passe-t-il quand la religion dans son ensemble n'a plus d'écho dans les sociétés démocratiques ? Que perd la société quand la religion n'y joue plus aucun rôle ? Quel est l'avenir d'une démocratie sans religion ? Est-il vraiment sage de renoncer au riche trésor du religieux ? Avec son acuité habituelle, Hartmut Rosa nous montre que cette situation de crise aiguë coïncide avec le triomphe d'un rapport instrumental au monde né à l'aube de la modernité capitaliste. Ainsi, ce que nous perdrions avec l'effacement de la religion, ce ne sont pas seulement une série d'histoires, de croyances ou de rituels, mais avant tout une capacité à entrer en résonance avec le monde, à le laisser venir à nous et à lui permettre de guérir des traumas que nous lui avons infligés.830/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2401001878254