J’ai aimé la littérature, j’ai aimé les sciences, j’ai aimé les arbres, mais pendant des années, je n’ai pas su allier les trois, chacun de ces amours allait son chemin, sans qu’ils ne parviennent à se croiser. Et puis un été dans les Pyrénées, marchant dans la forêt, c’est venu. J’ai eu envie de parler des arbres, parler à la fois de ce qu’ils sont et de comment nous vivons avec eux. J’ai commencé à écrire sur mon téléphone, en marchant, les gens que je croisais sur le sentier devaient me voir en citadin incapable de regarder autour de lui, alors que j’avais enfin trouvé la façon de raconter ce qui était là. Je veux parler de ces êtres extraordinaires avec qui nous partageons la Terre, qui sont vivants comme nous mais d’une autre façon, et avec qui nous avons une relation continue à laquelle nous ne pensons pas assez souvent, tant elle nous imprègne, tant elle est profonde. Nous sommes arboricoles au fond, nous vivons avec les arbres depuis toujours. Alors plutôt que d’en faire des êtres anthropomorphes, j’ai voulu dire leur étrangeté, connue par les sciences, mais aussi notre proximité par des anecdotes qui racontent cette place familière, eux auprès de nous, nous auprès d’eux. En prenant ces deux points de vue que la littérature peut mêler, je veux rendre hommage à ces compagnons de vie, à nos colocataires de la Terre, sans qui nous ne pourrions l’habiter.
L'ECOFEMINISME EN QUESTIONSQu’avons–nous en commun de plus précieux à préserver si ce n’est la vie et l’habitabilité de cette planète ? La pensée écoféministe dénonce la double oppression faite aux femmes et à la nature en pointant une origine commune : le patriarcat capitaliste. Inédit sur le plan de l’analyse, en tant que « nouveau récit du monde », l’écoféminisme l’est aussi sur la forme, par ses manifestations dansées, joyeuses et profondément pacifistes. Pourquoi l’écoféminisme rencontre-t-il un tel écho aujourd’hui ? Quelles sont ses luttes emblématiques, ses valeurs, ses rôles modèles, ses modes d’action, ses lieux-culte ? À travers cet ouvrage, magnifiquement illustré par Anna Maria Riccobono, Pascale d’Erm présente les « fondamentaux » de l’écoféminisme, ou plutôt des écoféminismes, car il semble que nous soyons nombreux·ses à être écoféministes sans le savoir… Et c’est tant mieux, car l’écoféminisme n’est pas seulement « un autre récit possible » de notre capacité à habiter la Terre, c’est la plus belle façon de se réinventer un destin commun sur notre Terre/monde/maison.1,210/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2402001893619
Alors que la planète étouffe sous les déchets plastiques, Simon Bernard, Alexandre Dechelotte et toute leur équipe ont relevé le défi colossal de la lutte contre cette pollution plastique. À bord d’un navire-laboratoire, le Plastic Odyssey, ils parcourent les océans pendant trois ans pour découvrir et diffuser des solutions inspirantes et durables.
Ce livre officiel offre un accès privilégié aux coulisses de l’expédition qui les mène à la rencontre d’habitants, de personnalités politiques et d’entrepreneurs des pays les plus touchés par le fléau. De Beyrouth au Liban, à Recife au Brésil, il retrace escale après escale chaque étape de cette aventure et s’accompagne des portraits des acteurs clés de cette entreprise écologique et de la présentation de leurs solutions ingénieuses.
Dans cette formidable odyssée moderne illustrée de photographies exclusives, chaque défi surmonté renforce la conviction que le changement est possible.
Plus que le récit d’une simple aventure, ce livre est une invitation à rejoindre un mouvement grandissant d’acteurs qui, ensemble, façonnent le monde de demain.
Préface de Bertrand Piccard.1,930/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2312271380006
AU COEUR DES MONDES POLAIRES (GB) - ENTRE RECHAUFFEMENT ET CONVOITISESBiographie de l'auteur Robert Calcagno est directeur général de l’Institut océanographique, Fondation Albert Ier, Prince de Monaco. Il pilote à ce titre le Musée océanographique de Monaco et la maison des Océans, à Paris. Très impliqué dans la protection des océans, cet ancien conseiller au Cabinet de S.A.S. le Prince Albert II de Monaco a exercé les fonctions de ministre de l’Environnement de la Principauté entre 2006 et 2009. Son expérience le conduit aujourd’hui à organiser et à animer régulièrement des rencontres internationales dans le but de mobiliser les acteurs politiques et socio-économiques et de créer des synergies avec la communauté scientifique. Ses thèmes de prédilection sont notamment les aires marines protégées, la sauvegarde des requins, ou encore la préservation des grands fonds marins. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages grand public, parmi lesquels Méduses – À la conquête des océans, Requins – Au-delà du malentendu, et Les Grands Fonds marins – Voyage dans un monde inconnu.1,100/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2312271380005
ANTIDOTE AU CULTE DE LA PERFORMANCE - LA ROBUSTESSE DU VIVANT"La nature menacée devient menaçante : notre excès de contrôle nous a fait perdre le contrôle. Il va maintenant falloir vivre dans un monde fluctuant, c'est-à-dire inventer la civilisation de la robustesse, contre la performance." Olivier Hamant Face aux bouleversements du monde en cours et à venir, le développement durable, entre géo-ingénierie contreproductive et tout-électrique mal pensé, crée de nombreux futurs obsolètes. Émergent alors les contremodèles de la décroissance et de la sobriété heureuse, nettement mieux alignés avec le monde qui vient. Mais la frugalité peut-elle réellement mobiliser ? Ne risque-t-elle pas non plus de se réduire à d'autres formes d'optimisation ? Et si, pour être sobre et durable, il fallait d'abord questionner une valeur nettement plus profonde : l'efficacité. Le monde très fluctuant qui vient appelle un changement de civilisation. Ce chemin demande surtout de valoriser nos points faibles et inverse toutes les recettes. 220/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2312271380004