Quelque chose a changé ». Avec ces quatre mots, commence le nouveau livre, très attendu, de Philippe Labro. Ce « quelque chose », n’est autre que le début de la plongée dans une dépression nerveuse dont le célèbre romancier, journaliste et cinéaste, a été victime entre septembre 1999 et mai 2001.
Dans un récit vécu, sans fard, sans concession, l’auteur de « La Traversée » raconte ce que signifie perdre le désir, l’énergie, la passion, l’estime de soi. Avec un style direct, intime, en termes simples et imagés, conduit pas le souci authentique de restituer « cette tristesse sans larmes », ce « novembre de l’âme » et « dire comment c’était », selon la formule de ses maîtres en écriture (Hemingway et Hugo, le Hugo des « Choses vues »), Philippe Labro évoque les effets de « la broyeuse » qui vous ronge le ventre ; la tentation du suicide ; la dégradation de son image dans un « village parisien » cruel et qui jase ; les dialogues avec le psychiatre ; les anti-dépresseurs et leurs séquelles ; un court et terrible séjour en hôpital. Il va tenter de chercher, aussi, dans des scènes de son passé (enfance, jeunesse aux Etats-Unis, et un précédent combat contre la mort à l’hôpital Cochin) des explications à ce qui n’est « peut-être pas explicable ».
Mais ce témoignage unique constitue aussi une éclatante affirmation de la force de la vie. « On peut en sortir », clame l’auteur à ses « frères et sœurs en inquiétude », les déprimés. Les épisodes et les éléments de sa progression vers la lumière, le renouveau, la guérison, justifient le choix du titre de cet ouvrage, un poème populaire japonais qui définit notre existence comme une série de chutes suivies d’autant de rebonds.
QUAND CES CHOSES COMMENCERONTCes entretiens avec Michel Treguer montrent à quel point les évènements qui secouent la planète confortent les thèses de René Girard. Sans doute peut-on compter sur les doigts de la main les " intuitions " comme celles de René Girard qui, en un siècle, déchirent et restructurent le ciel des idées. Pour l'auteur de La violence et le sacré, un même mécanisme, les mêmes valeurs ou les mêmes pièges sont à l'œuvre dans la naissance des religions, le triomphe du communisme, le règne de l'" humanitaire " : le mimétisme. Ces entretiens avec Michel Treguer – admirateur et critique de l'œuvre de son interlocuteur –montrent à quel point les évènements qui secouent la planète confortent les thèses de René Girard. Les " choses " ont-elles vraiment commencé ?440/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2403001903750
TOUT SUR LE HARCELEMENT ! TOME II - SOUMETTRE OU DEMETTRECette somme en deux tomes étudie la conscience et l'intention chez le harceleur, distingue la perversion et la paranoïa dans les types de harcèlement et enfin, offre des outils de résilience pour retrouver une sécurité intérieure, sortir de l'aliénation et du traumatisme.1,210/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2403001903744
LA FABRIQUE DE NOS SERVITUDESDans nos sociétés de contrôle, l’information est le moyen privilégié de surveiller, de normaliser et de donner des ordres. Les informations, molécules de la vie sociale, deviennent les sujets de l’existence, les véritables cibles des pouvoirs politiques et économiques. Avec le langage numérique, les subjectivités se trouvent enserrées dans un filet de normes de plus en plus denses et contraignantes. Les idéologies scientifiques viennent souvent légitimer ce « naturalisme économique » transformant le citoyen en sujet neuro-économique et son éducation en fuselage de ses compétences en vue des compétitions à venir.550/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2401001883042
LA VIOLENCE ET LE SACRE« Comment les cultures archaïques se protégeaient-elles des rivalités mimétiques ? C’est pour répondre à cette question que j’ai écrit La violence et le sacré », explique René Girard. Dans cet essai audacieux et percutant, il met l’accent sur le rôle de la « violence fondatrice » et sur celui de la « victime émissaire » pour expliquer les premières institutions culturelles et sociales. Une vaste culture ethnologique et des références incontestables permettent à l’auteur de construire une théorie nouvelle du sacré, et de donner une interprétation convaincante de nombreux thèmes mythiques et rituels (la fête, les jumeaux, les frères ennemis, l’inceste, le masque, etc.) dont la signification profonde n’apparaît ici avec tant d’évidence que parce qu’ils sont étudiés, pour la première fois, dans leur unité. Enfin, le plus grand mérite de René Girard est peut-être dans la clarté et dans l’élégance de son exposé. Libéré de toutes les obscurités tenant aux jargons initiatiques, voici un livre d’une grande importance scientifique qui est aussi une magnifique œuvre littéraire.
René Girard a notamment publié dans la collection « Pluriel » Mensonge romantique et vérité romanesque, Les Origines de la culture et Celui par qui le scandale arrive.570/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2401001883032