Nul n'entre ici s'il n'est amoureux du plaisir: telle pourrait être l'épigraphe de la grande anthologie érotique conçue par Maurice Lever. Si elle commence par le XVIIIe siècle, c'est que le plaisir y apparaît comme l'une des clés majeures de nos façons d'être et de sentir, et que les femmes y mènent allègrement le jeu. Centré autour de l'érotisme féminin, ce volume donne la parole à toutes celles - princesses, bourgeoises, ou comédiennes - qui osent assumer leurs désirs et revendiquer leur vagabondage sexuel. Au travers de la vie parisienne évoquée dans ces pages, avec ses parties fines, ses maisons d'amour, ses maquerelles et ses filles galantes, cet ouvrage témoigne aussi de ce moment de l'Histoire où l'érotisme devient une arme au service de la contestation politique. Des pamphlets d'une extrême violence, rassemblés ici pour la première fois, constituent Marie-Antoinette en véritable mythe de la "fureur utérine", et le bordel en théâtre du pouvoir. Un glossaire en fin de volume explique, entre autres, le sens de guerluchon, demi-castor,gamahucher, faire le postillon, ou mettre la tête dans l'étau... Maurice Lever réunit, commente, annote et présente ces textes, pour la plupart inédits depuis longtemps, sans nulle discrimination hiérarchique. Il le fait avec l'érudition d'un grand chercheur doublé d'un écrivain à la plume vive et forte.
PARIS DES PEINTRES ET DES ECRIVAINSCet ouvrage se veut une déclaration d’amour à Paris, un inventaire de la ville intime et émotionnel. Sophie Chauveau part en exploratrice arpenter ses rues, ses places et ses cafés, ses jardins, ses monuments et ses musées, retrouver la magie des lieux où vécurent les peintres et les écrivains qui ont immortalisé la ville. Elle part à la recherche de tous les Paris, à la recherche de ses souvenirs mais aussi des nôtres. Du Paris iconique de Montmartre ou de Notre-Dame au Paris des rues et de la Seine, sans oublier les parcs et les jardins, l’auteure redécouvre l’âme d’une ville à travers les plus beaux textes de Proust, Balzac, Maupassant, Hugo, Modiano, et les chefs-d’œuvre de Pissarro, Caillebotte, Manet, Monet, Van Gogh…
Cette anthologie illustrée puise dans la littérature et la peinture, du XVIe siècle à nos jours, pour mettre en valeur toute la beauté de Paris. Ce dialogue entre citations choisies et tableaux de grands maîtres révèle un Paris tantôt fl amboyant et prestigieux, tantôt mystérieux et poétique, dans une variation ininterrompue d’atmosphères et d’émotions. Un Paris qui a su attirer les plus grands artistes, dont il a nourri l’imaginaire et la créativité.1,930/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2312131112001
AU BONHEUR DE LIRE - LES PLAISIRS DE LA LECTUREPeu d'objets éveillent, comme le livre, le sentiment d'absolue propriété. Tombés entre nos mains, les livres deviennent nos esclaves - esclaves, oui, car de matière vivante, mais esclaves que nul ne songerait à affranchir, car de feuilles mortes. Comme tels, ils subissent les pires traitements, fruits des plus folles amours ou d'affreuses fureurs. Et que je te corne les pages (oh ! quelle blessure, chaque fois, cette vision de la page cornée ! “mais c'est pour savoir où j'en suiiiiiiiis !”) et que je te pose ma tasse de café sur la couverture, ces auréoles, ces reliefs de tartine, ces taches d'huile solaire...Daniel PennacEmma Bovary, Marcel Proust, Julien Sorel, Nathalie Sarraute, Guy Montag... Écrivains et grands personnages de fiction partagent ici leurs rapports à la lecture et aux livres. Fragments de romans, d'autobiographies, d'essais, ces textes représentent sous divers angles le bonheur de lire. 110/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2308211112001
100 ROMANS D'AMOUR INCONTOURNABLES - GUIDE PROPOSE PAR JOSEPH VEBRETSélectionner cent romans considérés subjectivement comme étant " d'amour " parmi l'extraordinaire diversité de la littérature mondiale relève d'une gageure forcément risquée. Faire cohabiter Marcel Proust et Guillaume Musse, Louis Aragon et Marc Levy pourrait apparaître incongru. Mais si les premiers subliment le genre, les seconds rencontrent un très large public qui ne saurait être négligé. Pourquoi dès lors les écarter au motif arbitraire que ce ne serait pas de la littérature ? Finalement, qu'est-ce que la littérature ? À y regarder de plus près, tous les romans ne sont-ils pas des romans d'amour ?170/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2301001734595