Waldo, Amandine, Étienne et les autres se rencontrent au gré d’une cavale initiatique. Fuyant la frénésie consumériste à travers l’Europe, les États-Unis, le Mexique et la France, ils voyagent à pied, en stop ou dans un van à bout de souffle, entre bivouacs et squats. Au cours d’une longue marche, quelques-uns brûlent leurs papiers, détruisent leurs téléphones et commencent une vie sans argent ni RSA qui dure cinq années au fond des bois, dans un réseau de cabanes perchées, au sud des Causses. Activistes infatigables, mobilisateurs de génie, habités par un engagement subtil et absolu, ils accueillent dans leur camp les précaires, les malades mentaux à la dérive et les décroissants en quête d’autonomie et de vie sauvage. Mais lorsqu’un hélicoptère de l’armée descend sur les cabanes, leur destin s’accélère et bientôt ils échafaudent un plan plus vaste encore, et avisent une usine désaffectée… Ce récit inspiré d’une histoire vraie nous précipite dans l’épopée d’une bande de géniaux marginaux dont l’action pour la décroissance, la sobriété et l’entraide est la seule boussole. Dans un décalage jubilatoire, leurs exploits mettent à nu les solutions factices d’une société prise au piège de sa docilité, de son addiction au confort. Cette immersion dans la réalité des communautés autogérées – de plus en plus nombreuses – se termine en apothéose et donne envie au lecteur de les rejoindre.
VIENDRA LE TEMPS DU FEU (POCHE)« Elles étaient toutes brisées et pourtant incassables. Elles existaient ensemble comme un tout solidaire, un orchestre puissant, les organes noués en ordre aléatoire, un grand corps frémissant. Et j’étais l’une d’entre elles. » Une société totalitaire aux frontières closes, bordée par un fleuve. Sur l’autre rive subsistent les vestiges d’une communauté de résistantes inspirée des Guérillères de Monique Wittig. Dans la capitale du territoire fermé, divers personnages se racontent, leurs aspirations, leurs souvenirs, comment survivre, se cacher et se faufiler dans un monde où les livres sont interdits. Une dystopie où se reflètent les crises que nous traversons aujourd’hui. Un roman choral poétique et incandescent, où l’on parle d’émancipation des corps, d’esprit de révolte et de sororité. Un hommage à la littérature et à son potentiel émancipateur et subversif.660/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2312271117012
LA 25EME HEUREDécembre 1888. Alors que le bon peuple de Paris s'interroge sur cette tour que l'impérieux Gustave Eiffel fait édifier à grand frais, d'étranges rumeurs circulent dans les faubourgs de la capitale : les morts parlent ! Interpellé par la presse à ce sujet, le préfet de police M. Henry Lozé tourne en ridicule "les plaisanteries de quelques coquins". Ainsi parle-t-il devant le beau monde, sous les feux du parvis de l'Opéra Garnier. Mais, depuis l'ombre de ses cabinets, l'homme lance sur cette affaire les plus fins limiers de la République. Pendant ce temps, l'Académie de Sciences en appelle à ses éminents savants pour que la pensée rationnelle, une fois pour toutes, triomphe des ténèbres de l'obscurantisme. 1,210/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2312271117011
LES BRAS DE MORPHEEEt vous ? Que feriez-vous de votre temps si vous dormiez 20h par jour ? Voici un futur proche où l'on veille en moyenne quatre heures par jour à cause d'un étrange virus. En amour, à l'école, au travail, la routine a forcément l'allure d'un sprint : faire vite, faire court, ne pas trop ramener sa fraise... Trois lois sacrées que Pascal Frimousse, ex professeur de français, profane au quotidien. Avec ses 12 heures de veille, il est une perle rare. Mais à dormir si peu quand le reste de Prague sommeille, on s'ennuie ferme. Alors, pour passer le temps, quoi de mieux que de voler celui des autres, devenu leur bien le plus précieux ? L'essence même du trollage, en somme...
" Les Bras de Morphée est une très belle surprise, drôle et inventive à souhait. Une pépite. " Lloyd Chéry - Le Point Pop
" Une jolie surprise que ces Bras de Morphée. Oui, à l'évidence, Yann Bécu fait ici une entrée remarquable, sinon remarquée, dans le monde de l'Imaginaire français. " Bruno Para – Bifrost1,210/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2312271117010
LA PRINCESSE AU VISAGE DE NUITUn conte fantastique à l'ambiance envoûtante Vingt ans qu'Hugo n'a pas remis les pieds dans son village natal, coincé entre un bois sombre et une large rivière. Le décès soudain de ses parents l'y oblige pourtant, et le jeune homme constate que rien ou presque n'a changé. La sorcière hante toujours le cimetière, l'ogre s'est reclus dans sa maisonnée, et l'ombre derrière la fenêtre du château veille, fidèle à son poste. Vingt ans qu'Hugo tâche d'oublier son enfance meurtrie, les pleurs étouffés et la disparition de ses amis. Mais quand le vent chuchote des prénoms à l'oreille, que des jouets perdus refont surface, que des lucioles dansent au milieu du brouillard, peut-être est-il temps d'affronter les peurs enfantines et de retrouver le souvenir de cette nuit d'orage où la princesse au visage de nuit a déchiré le voile de la réalité.
" La Princesse au visage de nuit est une grande réussite. Son ambiance à la fois fascinante et légèrement angoissante est immersive. On atteint un certain niveau de perfection. " Les critiques de Yuyine
" Un conte sombre et magnifique. Un coup de cœur ! " Anaïs Daniel, Fnac Montparnasse1,210/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2312271117009